La fondation de Gênes et de son port s’est faite au Ve s. avant J.-C. (Larousse Encyclopédie). L’évolution de la ville s’est adaptée aux conditions topographiques particulières du site – entre mer et montagne. Des limites, comme les rivières et la mer ont contraint l’expansion de la ville et ont influencé son déploiement. En effet, les zones urbaines se sont articulées le long de la côte, de même que près des rivières. Le développement du tissu urbain à travers le temps s’est organisé autour de placettes – lieu d’échange et d’espace de vie, déterminant une sorte d’uniformité urbaine par la présence de tous ces micro-centres.

 

Le manque considérable de superficie au pied de la montagne a entraîné une extension de 700 m, dans la zone portuaire, franchissant les limites de l’eau jusque-là respectées (Breard, Durieux et Ognard, 2010). L’importance que prennent les activités portuaires a aussi joué sur la forme de la ville avec la construction de quais qui ont pris de plus en plus d’ampleur.​