Plusieurs repères sont présents dans ce secteur, autant au niveau du port que de la ville en général, mentionnant parmi eux le «BIGO», landmark créé par Renzo Piano. À travers ce tissu urbain plutôt chaotique, les places sont des repères de grande importance puisque la trame organique unique de Gênes est un réel labyrinthe et fait perdre toute orientation. La cathédrale San Lorenzo est un des repères importants surtout parce qu’il crée un axe fort qui pointe directement sur le vieux port, l’orientant face à la ville et orientant aussi l’individu.

Lorsque la transition se fait entre le centre historique et le vieux port, la lisibilité de l’environnement devient un peu plus complexe car la limite du front bâti est très marquée. La conservation des caractéristiques architecturales des façades limitrophes au port permet une bonne continuité dans la lisibilité du contexte et de l’endroit séparant les interventions institutionnelles de celles qui sont résidentielles. Cependant, le piéton passe d’un endroit extrêmement clos et structuré à un endroit peu bâti et ouvert laissant place à la confusion au niveau du parcours, des espaces et de l’accessibilité. L’autoroute souligne toutefois d’une façon claire les extrémités du port de plaisance en se soulevant de manière à engendrer une grande place publique piétonnière. Une fois plus près du bord de l’eau, de nouveaux axes apparaissent, aidant à la compréhension.  Ceux-ci sont parfois des aménagements tels une avenue de palmiers ou sont plutôt générés par l’implantation et la forme rectiligne des quais.