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La réputation du port à travers la Méditerranée s’est construite depuis l’époque romaine, et ce, jusqu’à aujourd’hui, où on considère le port de Gênes parmi les plus importants. Celui-ci a été le premier port de voyageurs et plus particulièrement le deuxième port de commerce, après Marseille. Malheureusement, la ville de Gènes s’est graduellement retournée sur elle-même, faisant dos à la mer. Du XVIe au XVIIIe siècle, il était fréquent dans les anciens palais que les jardins orientés vers la mer soient pourvus d’installations (ex : des paravents) qui occultaient la vue vers ce lieu menaçant et de dur labeur. Vers la fin du XVIe siècle, des remparts sont édifiés accentuant d’autant plus la barrière tant physique que psychologique entre la ville et le port. C’est jusqu’à la fin du XXe siècle que l’accès au grand port marchand est resté inaccessible au public – tant physiquement, fonctionnellement, psychologiquement que socialement. Cette fragmentation entre la ville et le port était due en partie à la gestion du port de l’époque qui avait une politique qui s’intéressait très peu aux activités urbaines et mettait plutôt beaucoup d’importance aux activités économiques et commerciales. C’est seulement à partir de 1984 que des projets ont été conçus, suite à plus de vingt années de discussion, de débats et de questionnements (Greco et Gazzola, 2003). Les interventions se sont positionnées sur tout le territoire, tant dans les quartiers résidentiels que dans le centre historique. Cependant, la requalification du vieux port qui est venue lier à nouveau la ville à la mer est considérée comme l’une des interventions les plus importantes (Galdini, 2005). Ces interventions ont été enclenchées afin de souligner la nouvelle image de la ville lors d’événements de grande envergure.

 

 

Le port

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