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  • Comment est-ce que les gens expérimentent les milieux riverains?


 

Il est impossible de connaître comment les gens expérimentent les milieux riverains de façon objective puisque nous n’avons pas trouvé de source présentant des études en lien avec l’expérimentation. De ce manquement, nous pensons qu’il serait fort intéressant de créer un questionnaire et de faire un sondage qui pourrait ensuite être analysé de façon méthodologique. Il est toutefois possible, à travers des photos, de constater que les gens s’approprient l’espace publique sans aucun problème. Les activités sont diverses et peuvent être très calmes ou très actives. En effet, grâce à la diversité du programme conçu par Renzo Piano dans son intervention du port antique, de même que par la présence des commerces installés à travers les années, les gens peuvent expérimenter le site de diverses façons.

 

Expériences

  • Quelle est l'importance des messages visuels (scènes ouvertes ou fermées), du contact physique (textures de sable, de roche et de l'eau), des odeurs (brise de mer, cafés, industries), des sons (vent, oiseaux, trafic) et du déplacement dans l'espace (facilité/difficulté)?

 


Les messages visuels, le contact physique, les odeurs, les sons, et le déplacement dans l’espace sont des éléments qui ont un puissant impact sur la perception sociale du lieu. Notamment, la perception sociale est le “résultat de l'influence du contexte social sur la perception qui, à son tour, peut être considérée l'ensemble des fonctions psychologiques qui permettent à l'individu d'acquérir des informations sur l'état et les mutations de l'environnement et du milieu social, grâce aux cinq sens et à la participation de composantes comportementales comme les motivations et les émotions“ (Greco et Gazzola, 2003: 89). Par conséquent, ces éléments jouent un rôle essentiel sur la perception sociale de l’intervention et éventuellement sur l’appréciation du public.

  • Est-ce qu’on ressent une transition en s’approchant de la rive (chemin vers l’eau)?


En plan, les espaces de transition se perçoivent effectivement très bien. En accédant au site à partir du centre historique de Gênes, on peut ressentir une forte présence de la haute densité du bâti qui tout d’un coup disparaît. De plus, la transition se ressent à travers les barrières physiques: la rue, le trafic, la « sopraelevata » et les stationnements. Il faut toutefois prendre en considération l'évolution des transformations et des actions d'aménagement des lieux qui a été “très lente et avec de longues périodes de stagnation et des accélérations brusques” (Greco et Gazzola, 2003: 105). De ces changements physiques étendus dans le temps, la perception sociale et individuelle des gens n’a pas été bousculée ce qui peut influencer sur leur ressenti (Greco et Gazzola, 2003).

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